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Chaque 2 ans le personnel civil d'origine européenne travaillant dans un des services de la marine. avait droit à un congé administratif de 45 jours en France tous frais de transport payés. Ces congés étaient pris surtout pendant les vacances d'été
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Été 1949 - Aéroport de Marignane. Retour de congé administratif
 1958 - Photo prise dans un bal (au Fourneau, croit Denis). Denis est à la guitare (il faisait un remplacement) et Leggio est à la batterie.
 1959 - Denis toujours à la guitare et Titone au micro.
 1961
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Des loisirs il y en avait d'autres, que l'on ne peut illustrer sur le site faute de photo mais nous pouvons l'écrire.
La chasse était très pratiquée par les ferryvillois, on commençait jeune avec la tire-boulette faite d'une branche d'olivier en forme de fourche, de deux élastiques carrés, chacun d'une longueur d'environ trente centimètres, que l'on achetait chez " Robana " et d'un petit morceau de cuir récupéré chez un cordonnier, cette tire-boulette (lance pierre) servait à la chasse des petits volatiles, un peu plus vieux on remplaçait la tire-boulette par la carabine à plomb. Puis adulte c'était le gros calibre pour chasser le gibier à poils comme le sanglier, le lièvre ..., ou à plumes comme le perdreau ou le canard.
Les jeunes adolescents à l'aide de cage attrape ou de branche recouverte de glu, glu qu'ils faisaient eux-mêmes avec le caoutchouc de vieilles chambres à air, pour capturer vivant les oiseaux comme le chardonneret, le serin, …
Les plus jeunes avaient comme loisirs les jeux de billes (les bellardes), les jeux faits de noyaux d'abricots, les jeux de société comme le jeu de l'oie, de chevaux, les dames, le carré chinois, …, plus vieux ils jouaient au " quinet " dont ils fabriquaient eux-mêmes les éléments dans un manche à balai, éléments composés d'un bâton d'une quarantaine de centimètres et d'un morceau d'une dizaine de centimètres dont on taillait les deux extrémités en pointe (en forme de fuseau). ce jeu typiquement ferryvillois consistait à poser le fuseau sur le sol, avec l'aide du bâton de frapper une de ses extrémités pour le faire remonter dans les airs et à ce moment le frapper de nouveau pour l'envoyer le plus loin possible, celui qui avait lancé le plus loin le fuseau le plus grand nombre de fois, gagnait la partie.
Il ne faut pas oublier de citer les carrioles à roulements à billes que les jeunes adolescents fabriquaient aussi eux-mêmes avec des planches récupérées dans des caisses, des roulements à billes, 2 petits et un plus grand pour la direction en avant, roulements qui étaient achetés chez les marchands d'occasion sur les trottoirs du bas de la briqueterie et d'un manche à balai pour maintenir les roulements. Une fois assemblée à l'aide de clous, la carriole servait à descendre (à dévaller) les routes de la colline de Sidi Yahia, avec souvent comme résultats des bosses, des genoux ou coudes égratignés et des vêtements déchirés aux grands désespoirs des parents.
Pour finir il ne faut pas oublier les cerfs-volants toujours fabriqués par les jeunes avec des lattes de roseau refendu, de la ficelle, des feuilles de papier journal (la Presse ou la Dépêche) et de la colle faite de farine et d'eau. Si j'en ai oublié merci de me les rappeler.
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